Communiqué – Retraites, la réponse de Macron à la colère du peuple : 49-3 et LBD !

    À la veille d’une manifestation contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a défendu la « nécessité » de sa réforme : « Plusieurs élus de l’opposition venus de la droite républicaine ont décidé de voter ce texte », s’est réjoui le président de la République. Sur les débordements dans les manifestations, le chef de l’État a insisté : « Nous ne pouvons accepter ni les factieux ni les factions ».

    S’il y a un point sur lequel Macron est constant, c’est bien son mépris des intérêts de la France et de la colère des Français qui monte contres ses réformes. Mais cela n’est pas réellement étonnant quand on se souvient de ceux qui l’ont – réellement – « mandaté », hissé et promu à la tête de l’État, lui l’ancien fondé de pouvoir de chez Rothschild, avec son mentor Jacques Attali qui lui a mis le pied à l’étrier ou un Larry Fink, patron de BlackRock, avec lequel il entretient des contacts réguliers (1).

    Rien d’étonnant donc à ce que cette nouvelle réforme version Bornstein 2023 ne soit pas vraiment inspirée par des préoccupations de justice sociale pour un service des retraites juste et pérenne au bénéfice des travailleurs français.

    Il suffit pour en juger de ne citer que quelques-unes des mesures adoptées à grands tours de passe-passe constitutionnels, des « 47-1 » et autres « 49-3 » :- recul de deux ans de l’âge de départ,
– pas de taux plein sans 43 années de cotisations ou avoir atteint 67 ans minimum,
– dispositif carrières longues à partir de 44 années de travail minimum,
– pénibilité examinée au cas par cas et refus d’un dispositif unifié,
– extinction de tous les régimes spéciaux créés pour prendre en compte les particularités des professions concernées,
– minimum retraite à 85 % du salaire minimum pour une vie de travail complète au SMIC…

    Cette réforme n’est bien sûr qu’une énième resucée des aspirations des libéraux-mondialistes, et s’inscrit dans la lignée des précédentes réformes qui ont toutes visé à orienter les cotisations et l’épargne-retraite vers des gestionnaires de fonds apatrides et autres multinationales de prédateurs de la Finance, contrôlés par leurs amis.

    Et ce n’est pas avec la mesurette-alibi, annoncée aujourd’hui par Macron, de « contribution exceptionnelle » des « grandes entreprises » qui font les plus gros bénéfices, véritable arlésienne, que sera rétabli en France la justice fiscale et sociale contre un État toujours plus confiscateur mais sans résultat contre les inégalités qui se creusent et le pouvoir d’achat qui chute !

    Pour le reste de ses « annonces du jour », c’est bidules, méthode coué et poursuites des mantras mondialistes déconnectés des réalités : « dialogue social », « conseil national de la refondation », « réindustrialisation décarbonée », « ordre républicain », « bataille de l’eau », précisant malgré l’état du pays : « On va continuer à marche forcée »…

    Alors même que le gouvernement reconnait que « le système de retraite est durablement déficitaire du fait d’un déséquilibre démographique » et que le « taux d’emploi des seniors en France est l’un des plus bas d’Europe » (2), sa réforme ne contient aucune mesure utile :
– pour empêcher l’abusive mise au rebus des seniors ;
– pour définir clairement les critères de la pénibilité ;
– pour garantir et revaloriser le niveau des pensions ;
– pour assurer le contrôle de la gestion et la sécurité des fonds aux mains des opaques organismes parapublics ou privés ;
– pour enrayer la désindustrialisation et les délocalisations ;
– et surtout pour rétablir l’équilibre des générations en encourageant la natalité autochtone et la remigration, conditions nécessaires pour la pérennité d’un régime par répartition au bénéfice des Français.

Dans cette affaire, il faut renvoyer dos-à-dos gouvernement et syndicats qui sont les deux faces de la même farce ploutocratique.

    Les manifestations et grèves, si elles témoignent de la juste colère du peuple, ne sont qu’une nouvelle fois l’occasion pour l’extrême-gauche et les syndicats démonétisés de se refaire une santé médiatique, complices qu’ils sont de la pensée unique et du Système, tous ayant appelé à réélire leur président moumoutte en 2022.

    Et avec la brutalité dont il est déjà coutumier et dont il a déjà fait preuve à l’occasion de toutes ses réformes et contre les Gilets Jaunes, ce gouvernement, maintenant sans majorité, n’hésitera pas à redéployer sa police dans les rues avec matraques et LBD pour éborgner, amputer et embastiller les Français outrés, mis au pied du mur par le Système dit « démocratique », mais qui les tient, avec leurs intérêts, pour quantité négligeable.

    Pour sortir de l’impasse, il faut sortir de ce Système avec une profonde révolution des institutions. Cela porte un nom :
UNE REVOLUTION NATIONALE !

(1) À qui profite la réforme des retraites de la macronie ? À BlackRock !
(2) Dossier de presse « Pour nos retraites : un projet de justice, d’équilibre et de progrès »